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Les potins de la com...maire
30 janvier 2021

Déchets : la mévente des produits recyclés .

Nous avons examiné rapidement des différents critères qui influent sur les coûts de collecte et traitement des déchets refacturés aux usagers ,et la hausse annoncée de la taxe d'ordures ménagères .

Il en est d'autres . 

Je citerai par exemple les hausse du prix des carburants et de l'énergie . Quand elles surviennent elles se trauduisent immédiatement sur les factures des collectivités locales en charge de cette compétence . Quand on sait qu'une benne à déchets consomme 80 à 100 litres au 100 km , les factures montent très vite ....La dernière augmentation sur la gazole s'était traduite par une hausse de 300000 euros sur les dépenses de la métropole . Idem sur les consommations d'énergie utilisée pour le fonctionneement des équipements ( centre de tri, dépôts ...).

Des situations que ne maitrisent pas les élus locaux . Qu'ils doivent répercuter .

Parmi elles  la mévente des produits recyclés depuis la fermeture de certains marchés notamment asiatiques . Il ne suffit pas de demander aux usagers de bien trier encore faut il qu'il existe en aval des filières de recyclage où les produits peuvent être traités et valorisés à des coûts acceptables pour les entreprises concernées .

C'est ainsi que les cours du carton ne sont effondrés au cours des ces derniers mois avec les politiques protectionistes mises en place aux Etats Unis et par voie de conséquence en Chine, en Asie .... Quand les débouchés se ferment , les recettes s'affaiblissent . Par la mévente des produits et la diminution des aides des éco-organismes . Les stocks s'accumulent et les lois du marché se traduisent pas des baisses du prix de rachats des produits . 

Le systéme ne fonctionnerait pas économiquement en effet sans les aides redistribuées aux collectivités locales par CITEO ( ex Eco emballages) oragiisme collecteur des taxes ( encore !) payées par les entreprises sur tous les produits commercialisés (forcément refacturés aux consommateurs). Dans un systéme où plus les usagers trient bien plus la collectivité perçoit d'aides venant en diminution de la TEOM.

Les recettes des éco-taxes et la revente des matériaux recyclés représentent en moyenne 10% des dépenses de collecte et traitement des collectivités en charge de la collecte et du traitement  . En clair sans ces recettes la taxe d'ordures ménagères  devraient être augmentée de 10% . 

Si les méventes actuelles se prolongeaient sur certains produits il faudrait bien compenser les pertes de recettes ...par la fiscalité .

CQFD

Guide de tri (4)

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29 janvier 2021

L'augmentation probable de la taxe d'ordures ménagères ? Pour comprendre

Le blog communal annonçait ces jours derniers la probable augmentation de la taxe d'ordure ménagère pour les ménages et un débat sur ce théme dans le cadre du budget 2021 de la métropole ( et d'autres intercommunalités ) .

Un sujet que j'avais maintes fois abordé lorque j'occupais des fonctions électives sur lequel il convient de revenir pour faire effort pédagogique .

Les causes d'un possible "tsunami fiscal " :

Si aucune solution courageuse n'est mise en place  les années qui s'annoncent vont s'avèrer difficile de la par la conjonction et les conséquences de plusieurs décisions :

- la stratégie nationale  est basée sur une volonté affirmée de réduire la production des déchets , et d'augmenter le recyclage .Des idées louables reprises par la convention citoyenne sur le climat sur lesquels nous reviendrons ..

-  pour ce faire l'Etat a décidé d'augmenter les taxes sur le traitement des déchets et notamment sur l'enfouissement  en centre de stockage , qui est le seul mode de traitement en Indre et Loire avec la petite usine d'incinération de Chinon qui arrive en fin de vie . La TGAP :taxe générale sur les activités polluantes . Une sorte de "taxe carbone" , qui ne dit pas son nom, mais qui vise à  augmenter les coûts de traitement pour inciter les ménages à moins produire de déchets . On a vu les résultats de cette statégie sur le prix de l'essence .

Ces objectifs seraient entendables si:

- le volume des déchets résiduels ( après tri et recyclage) diminuaient drastiquement à court terme sachant que la taxe à la tonne passera de 17 euros à 69 euros d'ici 2025 . Calculez la hausse proportionnelle sur la TEOM !  Malheureusement les efforts déjà consentis , l'observation des pratiques mondiales, ne donne pas de recette miracle pour modifier rapidement les comportements de consommation . Il n'est pas certain que le volume des déchets à enfouir  de la métropole qui avait baissé de 15000 tonnes( en équivalent habitants)  depuis la prise de compétence en 2001 , diminue beaucoup en 2020-2021 quand de nouveaux déchets apparaissent ( ex: masques), que les modes de consommation liés à la pandémie ont favorisé la production de déchets d'emballages  ( livraison à domicile , repas à emporter , forte croissance enregistrée de la fréquentaion des grandes surfaces ...) . Un sujet que les élus locaux ne maitrisent pas malgré les efforts de sensibilisation dés l'enfance .

- le département d'Indre et Loire n'était pas sous la menace, de par la loi,  de forte diminution des capacités d'enfouissement et de fermeture des centres de stockage de Sonzay et Chanceaux près Loches , sans solution alternative de traitement  de ces déchets résiduels . En plus de l'augmentation de la TGAP la réduction de l'offre se traduira par une augmentation tarifaire des coûts de traitement .Ce sont les lois du marché .

- le département d'Indre et Loire n'avait pas refusé toutes les solutions alternatives : refus de l'incinération en 2004 , rejet de la filière méthanisation en 2018 . 

- le département d'Indre et Loire ne se trouvait pas dans l'obligation d'investir lourdement pour répondre aux nouvelles obligations de tri des déchets recyclables .

Autant d'effet inflationiste sur la fiscalité des ménages déjà confrontés à la crise économique, et devenus totalement alergiques à l'impôt .

 

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Dans les années 80 le débat sur le traitement des déchets était déjà d'actualité . Mes amis politiques et les associations de protection de l'environnement s'opposaient alors à Jean Royer qui avait décidé ,sans concertation , la réalisation d'un centre de stockage à Sonzay , qui demeure le principal exutoire en 2020.  La filière incinération était privilègiée par les opposants de l'époque .... Les centres de stockage ,qu'il faudrait fermer d'ici 2030, étaient qualifiés de "plus grande catastrophe écologique " . 

A suivre ;

28 janvier 2021

Mutuelle communale

Un reportage télévisé sur la commune d'Etel ( Morbihan) , où nous avons des attaches familiales anciennes , devait attirer mon attention sur la création dans cette commune d'une "mutuelle communale" . Un maire est toujours bien avisé d'être en veille sur les initiatives et les projets qui peuvent être initiés dans d'autres collectivités . Après quelques recherches j'avais pu observer que quelques communes avaient adhéré en France à une telle "mutuelle" .

Monique Gransagne, maire adjointe en charge de l'action sociale et du CCAS, se chargea d'appronfondir le sujet et de consulter des partenaires potentiels . L'idée était de proposer aux habitants , dont la couverture santé était insuffisante ou trop onéreuse, une offre groupée à des tarifs concurentiels .  En constituant un "portefeuille " d'adhérents potentiels  , sous le parrainage de la ville, les assureurs étaient en capacité d'offrir des prix attractifs et des garanties et prestations de qualité .Une sorte de marché groupé ....sans participation financière de la commune .

Après mise en concurrence un prestataire fut invité à présenter ses offres lors d'une réunion publique organisée au complexe culturel Oésia . 150 personnes devaient répondre à notre invitation . Une centaine de foyers allait par la suite accepter une étude de leur situation et d''examiner les offres ainsi cautionnées par la commune . Des visites à domicile sans engagement furent proposées . la plupart des visites se traduirent par de nouveaux contrats .

Les bénéficiaires furent essentiellement des personnes âgées de plus de 60 ans qui ne bénéficiant plus de mutuelles d'entreprises . Des personnes résidant à l'EPHAD furent également concernées ,constatant que les contrats dont ils bénéficaient  n'étaient plus adaptés à leur situation ou à des coûts prohibitifs . 

En moyenne les adhérents à cette formule de "mutuelle communale" allaient bénéficier d'une réduction tarifaire de 300 à 400 euros par an sur leurs cotisations à garanties égales voire supérieures . Le CCAS avait pleinement joué son rôle d'accompagnement social .

Toute la question  est de savoir si "l'agressivité " tarifaire lors de la souscription garantirait des économies dans la durée . Des adhérents devaient en effet observer rapidement des augmentations annuelles supérieures aux annonces effectuées lors du lancement du projet . 

Un phénomène d'augmentation qui semble affecter les offres des compagnies d'assurance et des mutuelles ( avec des écarts importants d'un acteur à l'autre) . Des compagnies qui rejettent la responsabilité de ces hausses sur des décisions gouvernementales . Exemple: l'Etat viendrait de mettre en place une "taxe covid" de 1,5 milliard d'euros à la charge des assureurs ....reportées sur les contrats des particuliers . Ce qui fait grincer des dents après la suppression du reste à charge ( Réforme 100% santé ) qui a également engendré un surcoût important pour les mutuelles .

Tout cela dans une certaine opacité où les assurés ont bien des difficultés à s'y retrouver . La mise en concurrence s'avère plus que jamais nécessaire sur ces prestations .

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27 janvier 2021

Eplucher les arbres ....

Anecdote

Au triste spectacle habituel des petits actes de délinquances était venu ce jour là s'ajouter une réelle surprise . Pas d'abri bus cassé, de poubelles jetées dans le ruisseau de la Pérrée, de graffitis , de panneaux de circulation dégradés.... Un jeu tout à fait original qui avait consisté à "éplucher les arbres " d'un espace vert .  Une triste découverte par un élu dans son quartier . Plusieurs arbres avaient totalement perdu leur écorce  , voués bien sûr à une mort certaine . Un travail bien propre qui n'avait pas attiré l'attention des parents ni des riverains .....

Il était arrivé de découvrir parfois des arbres volontairement mutilés par des voisins qui trouvaient ces végétaux gênants près de chez eux, sur "leur"trottoir . Les services des espaces verts , qui procédent à des élagages et entretiens des centaines d'arbres d'alignement chaque année, observaient des blessures , des incisions, parfois même un trait de scie discret à la base du tronc pour faire périr l'indésirable . Moyen efficace et insidieux de faire mourir des arbres sur le domaine public . Des délits commis discrétement plutôt que de demander en mairie si les arbres concernés peuvent être élagués, voir abattus ou remplacés . 

Dans les espaces verts les plus anciens les promoteurs avaient l'obligation de réaliser une emprise végétalisée correspondant à 10% des terrains urbanisés . Le plus souvent les essences d'arbres choisies, sans étude paysagère , étaient les moins onéreuses : peupliers, accacias, prunus... Des arbres inadaptés , au développement incompatible avec l'habitat voisin .... qu'il fallut abattre dans plusieurs rues oésiennes quand ils arrivèrent à maturité ( ex: peupliers de la rue de Fizes, du square  B.Aubry, rue des Pinsons . Les plantations dans la ville, qui contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique, ne s'improvisent pas .Hérétique de planter un petit cédre dans le jardin d'un pavillon ...il deviendra grand . Dangereux de planter des arbres fruitiers, des marroniers sur un parking ....

Les études d'urbanisme intégre désormais de plus en plus, un long travail de réflexion avec des paysagistes sur la végétalisation des espaces à construire (comme ce fut le cas pour l'éco quartier de la Borde en cours de réslisation) .

Mais l'imagination fertile ne permettra jamais d'éviter des oeuvres telles que celles ci .... Peut être de l'art contemporain qui sait ?

La vie d'élu réserve bien des surprises ...

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26 janvier 2021

Gens du voyage .... suite

Dans un article publié sur ma page Facebook (qui peut être consultée) , le député Daniel  Labaronne répond aux observations que j'avais récemment publiées concernant les occupations illégales des gens du voyage dans les parcs d'activités du nord agglomération . 

Il me fait part des démarches qu'il avait pu entreprendre à la suite  de la rencontre que j'avais organisée en mairie en décembre 2019 avec des chefs entreprises . Je l'en remercie .Il me confirme les démarches éffectuées auprès de Mme la Prèfète comme il s'y était engagé . Certes ,mais   il me semble,que ses demandes  sont bien restées lettres mortes  et que le maire , en place jusqu'en mai 2020 ,n'a jamais reçu de  réponse avant la fin de son mandat .

Comme l'écrivait récemment un ministre de la République :" le moindre conseiller ministériel a désormais plus de pouvoir que les élus" . Il aurait pu ajouter Préfets et sous-préfets .....qui ne daignent même pas répondre à un parlementaire et encore moins à un maire confronté à des difficultés récurrentes .

Je rappelerai à M.le député que le site  d'Oésia a été occupé à deux reprises au printemps 2020 ,empêchant la tenue du conseil municipal d'installation  des nouveaux élus  convoqués au complexe culturel pour respecter les gestes barrières .Une entrave majeure au fonctionnement démocratique .  Dans l'indifférence totale des pouvoirs publics , le mépris et les mensonges des autorités prefectorales .  Plus de compte à rendre ....la Préféte a changé de département . Le conseil municipal dû se tenir en plein air faute de locaux disponibles et je devais donner ma démission de mes mandats métropolitains sans même recevoir le moindre appel des responsables de cette situation .

D.Labaronne me fait savoir que d'autres priorités l'avaient mobilisé ainsi que ses équipes du fait de la pandémie . Certes ! Je lui ferai ferai remarquer que les élus locaux étaient aussi en première ligne pour accompagner leurs concitoyens , leurs salariés ,leurs entreprises  dans la gestion de la crise sanitaire . Et qu'ils devaient aussi  gérer en même temps les gens du voyage en infraction permanente . Y compris face au COVID 19 dés lors que cette communauté ne respectait aucun geste barrière, fréquentait les commerces locaux sans masque, en groupe , se mettant en danger comme les clients qu'ils fréquentaient . Qui répondait aux entreprises victimes de ces comportements ? Dans quelles conditions de vie insalubres vivaient ces citoyens français pendant le confinement ? 

Je rappellerai également que les parlementaires tourangeaux avaient été conviés à une réunion d'échanges dés 2017 à la métropole où tous ces constats avaient déjà été exposés , que les messages quasi quotidiens essayaient d'alerter . La pandémie ne mobilisait pas alors toutes les énergies !

M. le député m'apprend que 2 mesures auraient été prises récemment . On peut  s'en féliciter :

- le vote d'un texte autorisant les maires à dresser une amende de 500 euros en cas d'infraction constatée à un arrêté . Mais le texte n'est pas encore applicable . Il laissera une fois de plus les maires en première ligne .

- le vote d'un crédit national de 20 millions d'euros pour réhabiliter les aires d'accueil existantes . Il faut savoir que chaque  aire d'accueil de la métropole , démolie par ses occupants pour ne pas avoir à régler de loyer, nécessitait  près d' 1 million de travaux . Faites le compte !

Ces mesures ne répondent nullement aux enjeux : consommations de fluides illégales, collecte et traitement des déchets ,dégradations et infractions permanentes  , indemnisation des victimes, préjudices causés aux riverains , politique sociale et éducative d'accompagnement , financement des investissements et recours judiciaires , organisation des flux .....Combien de réunions ont elles déjà été organisées pour évoquer ces sujets ???

Cette semaine le simple citoyen que je suis devenu constatait que des dizaines de caravanes occupaient toujours le parc Oésis .Que des caravanes séjournaient  dans des entreprises mises en vente sur Tours Nord .... Et que mon "post" précedent était donc toujours d'actualité .

A Notre Dame d'Oé un campement visible à plus d'un kilométre du fait d'importantes fumées noires sur les parkings occupés et la RD 29.... Il ne s'agissait sans doute pas de barbecues !!!??? En pleine journée ...  Il parait même que les maires doivent faire respecter par leurs concitoyens  l'interdiction de brûlage de déchets verts à l'air libre ???  Qu'en est -il des palettes, pneus, ferrailles ????

Pas étonnant que la demande de protection phénoménale de notre société ( santé, social, environnement....) se traduise par un boulevard politique pour les extrémistes !

A suivre .

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A Oésia ... mai 2020

 

 

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25 janvier 2021

Le pari du développement économique ( 5)

L'annonce de l'implantation d'un cabaret près du quartier des Douets allait susciter des inquiétudes chez les riverains . Toutes les précautions avaient été prises pour limiter les nuisances  mais de nouvelles polémiques allaient nous mobiliser . Moindres que celles (déjà évoquées sur le blog) provoquées par le projet d'implantation du centre de tri Passenaud . Mais il fallut plusieurs rencontres avec l'association de quartier pour  calmer la protestation .

De fait "Extravagance" ne fit jamais l'objet de la moindre plainte après sa mise en service . Comme souvent "les Français crient avant d'avoir mal ". Depuis 30 ans aucune entreprise n'a générée le moindre probléme dans ce secteur . Beaucoup moins vrai de certaines entreprises tourangelles qui polluèrent à plusieurs reprises le ruisseau de la Fontaine de Mié qui longe la rue de Suéde à Tours Nord . 

Les ennuis allaient aussi  venir de séjours indérisables ( poids lourds et gens du voyage) , ou des pojets d'implantation de pylones de télécommunications ( déjà évoqués) .

Pendant un temps des camions en transit venaient stationner la nuit dans le secteur en laissant les moteurs tourner . Plaintes légitimes des riverains privés de sommeil .

Puis ce fut le ballet incessant des gens du voyage venus stationner sur le moindre espace vacant , y compris au sein des entreprises quand les locaux étaient mis en vente . Le parking d'accés au parc de la Cousinerie fut régulièrement occupé : portique découpé à la tronçonneuse, sanitaires dévastés qui durent être démolis, branchements illicites sur les lampadaires en provoquant des pannes de courant  ....Comment ne pas comprendre l'exaspération des chefs d'entreprises . Il fallut multiplier les interventions pour obtenir des expulsions au coup par coup dans l'indifférence générale des pouvoirs publics . 

En 2017 ce parc d'activités communal auquel nous avions consacré tant d'énergie allait devenir métropolitain . Tous les parcs d'activités allaient être transférés à la toute nouvelle métropole . Une délégation d'élus métropolitains devait établir un diagnostic particulièrement élogieux de ce site en comparaison de plusieurs zones d'activités de la métropole parfois en friches . 

De longues discussions s'engagèrent avec les services métropolitains sur la maintenance et l'entretien des équipements ainsi délégués . Notamment de l'éclairage public  .

Des débats interminables nous occupèrent avec mes collègues  adjoints sur le plan de circulation réclamé par l'ESAT de l'APF qui souhaitait renforcer la protection  de ses salariés handicapés avec des mesures incompatibles avec l'activité des entreprises voisines ....

L'histoire s'achéverait presque pour moi avec ....une visite ministérielle en 2019 dans l'Arche d'oé . JY Le Drian , Ministre des affaire étrangères , en charge du commerce extérieur , était venu s'informer du travail effectué par l'entreprise Kerex  récemment agrandie  . Le maire fut convié . 

Jamais nous n'avions vu un tel déploiement de force de l'ordre et de personnalités dans "notre petite commune défavorisée " !!!!!

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Ministre, préféte, parlementaires ..... L'Arche d'oé à l'honneur sans aucune évocation ...des sujets qui pouvaient fâcher !!!

23 janvier 2021

Le pari du développement économique (4)

La commercialisation du parc d'activités communal achevée nous ignorions que le site ne nous laisserait pas de répi . 

Nous nous sommes ,dans un premier temps, efforcés de féderer les chefs d'entreprises récemment implantés à Notre Dame d'Oé . Nous organisions réguliérement des petits -dejeuners, très tôt le matin  ,pour ne pas empiéter sur la journée de travail, afin d' échanger avec les responsables et  permettre à chacun de faire connaissance avec ses nouveaux voisins . L'expérience tourna court . On y retrouvait "toujours les mêmes"  dans un petit cercle de discussion convivial .

Plus tard une association de chefs d'entreprises se constitua au nord agglo intégrant les sociétés oésiennes : Pôle Nord Industrie qui devint Pôle Nord Entreprises . Une association relativement dynamique qui fut présidée un temps par Denis Passenaud implanté dans l'Arche d'oé . J'ai tenu à suivre régulièrement leurs travaux et assister aux assemblées générales auxquelles j'étais convié jusqu'en 2019 .Elles se tenaient généralement à l'Hotel Mercure de Tours Nord .

J'allais découvrir que la vie d'un site d'activités n'était pas linéaire. Le parc immobilier d'entreprises était en mouvement permanent avec des fermetures ,des extensions, des cessions ... Ce "turn -over" (en Français !) allait continuer à mobiliser notre énergie . Si certains partaient d'autres arrivaient ne laissant jamais un terrain vacant dans ce parc très attractif . Nécessitant chaque fois des rencontres avec les porteurs de projets, des modifications de permis de construire, des adaptations au plan de circulation .

De nouvelles et très belles enseignes allaient s'implanter : Kerex, spécialisée dans le négoce des épices, Monde Bio, leadeur européen des produits bios vendus par correspondance ...

D'autres allaient déménager comme Boutard et surtout Roulliaud qui allait rejoindre l'Arche d'oé 2 pour agrandir ses locaux . Ce n'était pas faute , lors des premières implantations , d'avoir incité les investisseurs à acquérir des emprises foncières supérieures à leurs besoins du moment afin d'anticiper d'éventuelles évolutions .

Nous allions aussi accueillir des établissements de loisirs tel que Central Club , qui organisera dés son implantation des compétitions nationales de squash . Et même un cabaret dans un ancien atelier de métallerie . Une implantation assez inédite qui allait nous créer quelques soucis lors de son installation ...

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La grande tradition des cabarets parisiens ...dans l'Arche d'Oé 

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A suivre ....

22 janvier 2021

Le pari du développement économique (3)

Après l'épisode des discussions avec la ville de Tours, nous allions nous lancer dans l'aventure .Sans grands moyens financiers , sans services municipaux en capacité d'ingenierie, il fallut compter sur la seule détermination des élus pour engager ce projet . 

Il convenait en premier lieu de maitriser le foncier nécessaire . Si le principal propriétaire était vendeur ,ses prix de vente étaient supérieurs aux estimations des Domaines . Pour éviter d'emprunter et d'endetter la commune, de recourir à l'expropriation qui aurait allongé les délais de procédure,  nous allions passer un accord avec lui pour accepter un prix négocié ...avec un différé de paiement . Le propriétaire accepta d'être payé 2 années après le transfert des terrains à la commune . Nous faisions ainsi le pari que la revente des terrains viabilisés permettraient de le rembourser dans un délai raisonnable sans financer de frais bancaires .

Pari un peu risqué car il était nécessaire de viabiliser les terrains acquis sans retard et de trouver des acquéreurs potentiels au plus vite  . Contrairement à ce qui se pratiquait habituellement dans les parcs d'activités de la région qui commercialisaient des terrains délimités avec des superficies définies à l'avance , nous allions décider de vendre des "escalopes foncières" à la demande selon les besoins des entreprises . Nous pouvions ainsi proposer des petits ou des grands terrains selon le souhait de l'acquéreur . Ce fut un facteur de réussite .

Nous allions aussi veiller à ne pas accepter d'entreprises polluantes sur le secteur situé non loin des zones d'habitat ( Milletière- Les Douets ) . Ces quartiers construits par la ville de Tours souffraient déjà des odeurs pestilentielles d'une entreprise de fabrication de suif implantée en bordure de l'avenue Gustave Eiffel sur Tours . La société , qui fermera ses portes quelques années après nos premiers travaux dans les années 90, traitait des déchets carnés de l'abattoir voisin . Infecte et insupportable pour le voisinage . Pas question pour nous d'accepter sur ce site la moindre nuisance .

Sans aucun intermédiaire le maire et ses adjoints se tranformèrent en aménageurs, agents immobiliers, conseillers techniques ... La mairie oésienne était le seul point d'entrée pour les futurs acquéreurs , assurant un service intégré , répondant à toutes les interrogations des chefs d'entreprises : raccordement aux réseaux, permis de construire, cession foncière, financements .... La viabilisation s'effectuait au fur à mesure des ventes , avec parfois quelques petites entorses au code de l'urbanisme ( que je maitrisais bien) pour ne pas retarder les implantations . Efficacité oblige , en évitant le maximum de  tracasseries administratives aux ches d'entreprises qui allaient investir sur notre territoire .

Le succés fut rapidement au rendez vous . Le bouche à oreille, la satisfaction des première entreprises accueillies , la faible taxe professionnelle allaient rapidement attirer les professionnels . 

Une rencontre fut notamment déterminante . Avec un chef d'entreprise spécialisé dans la charpente métallique , qui disposait d'un bon carnet d'adresse, et attira sur l'Arche d'oé pluisieurs investisseurs pour lesquels il allait réaliser les bâtiments . Avec des délais très court et des prestations de qualité qui allaient conforter le succés de notre zone communale . Je sympathisais avec lui:  Gérard Taillard . Avec qui nous allions concrétiser de belles implantations . Nous lui devons aussi la création du parc aux Daims de la Pérrée . Propriétaire d'un grand parc dans la vallée du Cher , Gérard Taillard ,m'avait offert des daims , qui se reproduisaient chez lui annuellement .  Au point d'envisager de baptiser une rue oésienne de son nom pour le remercier de son soutien à nos projets !!!. Le développement économique s'accompagnait ainsi d'un projet environnemental apprécié de la population .

La qualité environnementale devait rester l'une de nos préoccupations majeures avec notamment la création d'un premier bassin de rétention des eaux de pluie sur la commune, la protection au Plan d'Occupation des Sols  des espaces verts voisins et de leur biodiversité , qui seraient intégrés plus tard au parc de la Cousinerie .

En un peu plus d'un mandat électif nous allions acceuillir près de 60 entreprises dans l'Arche d'oé et 1500 emplois . Des heures de travail bien récompensées avec de belles rencontres . Je me souviens de Sophie Auconie, agent immobilier dans un grand groupe, spécialisé dans l'immobilier d'entreprise , à qui nous avions "piqué "un beau projet d'implantation . Elle deviendra députée europénne , députée à l'Assemblée nationale, et ma collègue à Tours Métropole . Je me souviens d'André Desvages , champion cycliste professionnnel , qui créa son entreprise d'import-export de pièces détachées de vélo dans l'Arche d'oé avec notre appui.  . Et tous ces entrepreneurs  que nous avons pu accompagner : Marceul, Passenaud,Aracil ,Roulliaud ... Au grand dam des élus tourangeaux qui assistaient à ces implantations chez leur petit voisin....

A suivre 

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Visite de François Bonneau, président du Conseil régional , chez Signal Concept implanté par M.Aracil père  dans l'Arche d'oé dans les années 90 ,lauréat de plusieurs prix d'innovation . 

21 janvier 2021

Le pari du développement économique (2)

Avant d'engager la commune dans la création d'un parc d'activités économiques , nous allions consulter l'indéboulonable Jean Royer , maire de Tours, ancien ministre . Le projet que nous envisagions était en effet limitrophe de la ville de Tours, du quartier des Douets , et aurait nécessairement besoin d'un débouché sur la rue de Suéde située sur la commune voisine . 

Jean Royer accepta notre invitation et se déplaça en mairie de Notre Dame d'Oé pour échanger sur ce projet. C'était un samedi après midi . Il était grippé , une écharpe jusqu'au oreille ,l'air encore plus renfrogné qu'à l'acoutumée.

Quand je lui demandais quel partenariat pourrait s'établir entre nos deux communes sur le développement économique, en l'absence de toute intercommunalité, il me proposa de cautionner les emprunts que nous aurions à réaliser pour mener à bien ce projet et de nous partager le produit de la taxe professionnelle des entreprises qui s'implanteraient sur notre territoire . Une pratique qu'il avait déjà réussi à faire adopter par la commune de Parçay Meslay pour une zone d'activités voisine de la base aérienne . Une proposition qu'avait déjà accepté mon prédecesseur pour une future implantation de l'entreprise Nestlé en bordure du RD 29. Un marché de dupe que nous allions décliner .

A nos questions sur un éventuel débouché du parc d'activités oésiens sur la rue de Suéde , Jean Royer n'émit aucune objection et nous donna le feu vert pour lancer les études . Il n'était pas homme à tergiverser et sollicciter l'avis de ses collègues .

Avec l'aval de notre grand voisin ,nous allions donc nous lancer dans une étude et la viabilisation ( par tranches successives) du parc d'activités de l'Arche d'oé . Aucune référence biblique dans cette appellation mais la juxtaposition de deux toponymes du secteur : La Petite Arche et Notre Dame d'Oé .

Les travaux commençaient quand un élu de Tours Nord m'adressa une injonction d'arrêter les travaux . Sans doute alerté par les habitants du quartier voisin des Douets il voulait s'opposer à cette opération déjà très engagée.  Je constatais que la communication ne fonctionnait pas très bien au sein du conseil municipal de Tours . Jean Royer avait décidé seul, comme à son habitude, et n'avait pas relayé les conclusions de notre rencontre à ses collègues .

Il nous fallut reprendre des négociations , tout en faisant valoir l'accord du maire . 

Un compromis fut obtenu nous imposant la mise en place d'un feu tricolore au débouché du parc d'activités oésiens sur la rue du Suéde . Un investissement couteux de près de 300000 francs sensé sécuriser le passage des enfants vers l'école Perrochon voisine . Nous allions respecter cet engagement et implanter le premier et unique feu tricolore de la commune . 

Il fut démonté quelques années plus tard quand la ville de Tours décida de recruter des auxiliares de circulation chargés de la surveillance des élèves et de leur sécurité à la sortie des écoles .L'investissement imposé n'avait pas fait la preuve de son utilité .

Le conseiller municipal de Tours qui avait ainsi contesté les décisions de son maire connut quelque temps plus tard  des démélés avec la justice pour une sombre histoire  ... L'Arche d'oé allait pouvoir se développer sans aléas 

A suivre 

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Objet de longues discussions avec la ville de Tours : le débouché de l'Arche d'oé sur la rue de Suéde à Tours Nord .

20 janvier 2021

Le pari du développement économique

En 1989 la commune oésienne que nous venions de conquérir , comme de nombreuses communes peri urbaines, ne comptait que quelques artisans , principalement dans les métiers du bâtiment,qui benéficiaient  du développement de l'urbanisation pavillonaire .

Les recettes fiscales de la taxe professionnelle s'élevait à moins de 150000 francs par an ,rendant impossible la réalisation des équipements que nous souhaitions proposer à la population dans les domaines éducatifs, sportifs, culturels ....

Seul le pari du developpement économique nous permettrait d'attirer des emplois et des richesses fiscales . 

Nous avions vite perçus que cette petite commune "défavorisée" , comme je n'ai cessé de l'affirmer , disposait d'atouts indéniables  pour acceuillir des entreprises :

- ayant participé dans le cadre de mes activités professionnelles à l'élaboration du schéma directeur de l'agglomération tourangelle j'avais vite perçu que la ville de Tours ne disposait plus de parcs d'activités offrant des terrains disponibles au nord . Jean Royer , maire de Tours depuis des décennies et jusqu'en 1995, avait en effet transformé ses parcs d'activités en zones d'habitat . Le quartier de la Milletière s'était ainsi construit sur des terrains initialement prévus pour des activités économiques . 

- la concurrence exercée entre municipalités pour attirer des entreprises sans aucune coopération intercommunale , jouait en faveur de Notre Dame d'Oé qui disposait d'un taux de taxe professionnelle parmi les plus faibles de l'agglomération . Le taux de TP  était deux fois supérieur à Tours que sur notre commune . En clair , pour une entreprise  l'implantation sur notre territoire se traduisait par une économie fiscale conséquente.

- la commune oésienne disposait de terrains disponibles , non aménagés et abandonnés par l'agriculture , limitrophes des grands parcs d'activités de Tours Nord dans le secteur des Douets .

En ce début de mandat nous n'avions en revanche aucun moyen financier pour nous lancer dans l'aménagement d'une zone d'activités communale. 

Et pourtant ...quelques années plus tard les 37 hectares de l'Arché d'oé 1 étaient entièrement occupés par des entreprises et nous refléchissions à la création d'une deuxiéme  parc économique à l'Est du RD 29 ....

Une histoire locale à suivre sur ce blog dans les prochains jours ..

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19 janvier 2021

Piste cyclable :patience et longueur de temps

La compétence du plan cyclable ayant été confiée à la communauté d'agglomération , nous allions solliciter et obtenir le financement d'un axe pour les vélos entre le centre bourg et le parc de la Cousinerie-Grandes Brosses; Une piste cyclable qui allait desservir le hameau des Remettières et pourrait se prolonger vers la commune de Mettray . Le schéma vélo ( à long terme) soutenait en effet le principe de ces liaisons intercommunales .

Si Tours plus finançait les investissements il laissait le soin à la commune d'assurer la maitrise foncière necessaire à la réalisation des travaux . Une bande de terre d'environ 1km sur 4 à 5 métres de large le long de la route de Mettray devait être acquise.

J'engageais donc les concertations d'usage avec les propriétaires . Une famille regroupée au sein d'une SCI qui ne cessait de se diviser, de s'étriper et d'engager entre eux des recours judiciaires . Une SCI qui faisait le siége de mon bureau depuis plus de 20 ans pour obtenir la constructibilité de leurs terres agricoles protégées aux plans d'urbanisme .

A ma grande surprise je devais assez rapidement obtenir un accord écrit de la SCI s'engageant à vendre les terrains necessaires à la ville. Complété quelques temps plus tard par un courrier du gérant de la SCI m'annonçant que la cession s'effectuerait pour l'euro symbolique ... Chose que le conseil municipal n'avait nullement sollicité ni même envisagé un instant.

Je compris très vite que la cession gratuite éviterait de recourir à l'expertise du service des Domaines pour fixer le montant de la transaction foncière comme en ont l'obligation les collectivités locales . Une démarche que souhaitait éviter la SCI toujours persuadée que ses terrains deviendraient un jour constructibles .  Les Domaines auraient estimés les terrains à acquérir quelques euros voire même quelques centimes d'euros quand les terrains constructibles atteignaient déjà sur cette commune près de 150 euros le m 2.

Le conseil municipal devait donc accepter l'offre qui économiserait des deniers publics . Malheureusement  l'affaire ne faisait que débuter !

Dans la semaine qui suivit la délibération municipale, le gérant devait m'écrire à nouveau , confirmant la cession gratuite des terrains nécessaires à la piste cyclable ....Mais en l'échange de la constructibilité de terrains familiaux dont il était propriétaire en zone agricole près du hameau des Remettières .

Un chantage inacceptable qui allait faire trainer la procédure d'acquisition ... pendant près de 5 années . A deux heures de la signature d'une visite sur le terrain avec le notaire le gérant tergiversait toujours . De report en report je craignais que les crédits d''investissements réservés par l'agglomération soient annulés . 

Il fallut recourir à la menace d'une expropriation au prix des Domaines pour faire aboutir la transaction .Une délibération du conseil municipal fut adoptée pour m'autoriser à lancer la procédure . Une menace qui fit céder  la SCI. Le chantier allait pouvoir débuter .Mais nous n'étions pas au bout de nos peines ....

Alors que les travaux allaient débuter , que les appels d'offre avaient aboutis, nous allions être confrontés à un recours de l'Architecte des Bâtiments de France . La future piste se situait dans le périmètre du manoir de la Chassetière  , monument inscrit à l'inventaire des monuments protégés .Le maitre d'ouvrage ( la communauté d'agglomération)  avait omis de solliciter l'avis de l'ABF prélablement  ... Le projet allait encore être retardé ...

Plusieurs mois de discussion  furent encore necessaires pour obtenir les autorisations . L'ABF exigeait que la piste cyclable soit réalisée en matériaux de couleur claire . Demande surprenante pour ne pas dire plus .... Le maire et les techniciens expliquèrent qu'un revêtement clair ne tarderait pas à connaitre des problémes d'entretien , subiraient les intempéries et ne tardearient pas à apparaitre dégradé et sale . Bien nous en pris puisque la piste ,malgré les interdictions affichées, est utilisée depuis par des cavaliers venus d'élevages voisins .

Une nouvelle tranche ( refusée à l'époque par les techniciens de la métropole face au manoir de la Chassetière) est annoncée .

Cette anecdote illustre les obstacles à surmonter par les élus pour réaliser des équipements réclamés en urgence par les électeurs . A ce rythme des décennies seront necessaires pour boucler le schéma vélo adopté par la métropole en 2019 .

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18 janvier 2021

Gens du voyage ...Suite et jamais fin

Depuis quelques semaines , comme tout citoyen, j'observe le stationnement illégal de " gens du voyage" sur le parking du bowling oésien et de l'établissement Battlekart qui débute bien mal son activité . Une attraction unique en France qui avait necessité un long travail d'implantation . L'établissement se retrouve au milieu d'un camp de nomades , de stocks de déchets abandonnés , dans un parc d'activité progressivement transformé en camp retranché . L'économie est au plus mal ...pas seulement du fait du COVID. 

Il me faudrait rédiger un ouvrage complet pour relater les innombrables incidents et anecdotes  qui ont émaillé 31 ans de mandats électifs . Des incidents qui ne cessent de se multiplier et de s'aggraver sous le regard amusé des populistes qui prospérent de l'inaction des pouvoirs publics .

Ce n'est pas faute d'avoir multiplié les propositions , alerté prèfets successifs, parlementaires , ministres, sur la necessité de rechercher des solutions aux zones de non-droit qui se multiplient sur tout le territoire . 

En 2017 les élus de la métropole s'étaient efforcés de sensibiliser les nouveaux députés d'Indre et Loire sur la situation catastrophique dans ce département . En vain.

Fin 2019 nous avions réussi à organiser une réunion de travail en mairie avec le député de la circonscription et 5 chefs d'entreprises victimes de ces occupations illégales , qui avaient pu décliner les préjudices subis, les dégradations commises, les chiffres d'affaire perdus .... J'avais pu conduire le parlementaire sur le terrain pour observer dans quelles conditions les entreprises du secteur devaient exercer leur activité . 

On pouvait espérer une prise de conscience sur la necessité d'agir . Sans doute imprudemment l'assistant parlementaire devait m'écrire que " ce sujet constituerait la priorité du députe en 2020 " . 

On assista de fait  en 2020 à l'occupation à deux reprises du site du complexe culturel d'Oésia , interdisant l'organisation de la réunion d'installation du nouveau conseil municipal . Avec la bénédiction des services préfectoraux et l'absence totale de réaction .

2021 débute avec de nouvelles occupations massives ..... On a changé de Prèfète ...la chienlit se poursuit ...

Dormez tranquilles . On s'étonnera ensuite que le populisme et l'absentention  progressent partout  à chaque scrutin électoral !

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Sites d'activités occupés en permanence, camps retranchés, conditions de vie insalubres ..... Le "Nouveau Monde" promettaient ils en 2017 ?

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16 janvier 2021

Passoires thermiques

Le gouvernement paufine le projet de loi sensé reprendre les propositions de la convention citoyenne sur le climat . 150 Français tirés au sort , sans représentativité établie, qui ne vont pas tarder à déchanter tant leurs propositions ont été "décricotées" ou repoussées .

Rien de surprenant . 

La convention citoyenne proposait notamment une obligation globale de rénovation de l'ensemble des logements dés 2024. Cette obligation ne sera pas reprise dans le projet de loi . Matignon attendrait les résultats d'une mission de travail sur le financement de la rénovation de ces passoires énergétiques . 

Sans doute aurait-il fallut commencer par là , avant d'affirmer , comme le Président de la République , prit à son propre piége, que l'intégralité des propositions des conventionnels seraient mises en oeuvre . 

La métropole tourangelle  s'était livrée à cet exercice pour mesurer l'impact financier de telles mesures . Pour isoler 20% du parc résidentiel de l'agglomération et 40% du parc tertiaire qui le nécessiterait le montant des travaux était estimé à 2,2 milliards d'euros pour la seule métropole tourangelle en 10 ans . 

Pas étonnant que le gouvernement tergiverse quand les caisses sont vides et que la dette publique explose . 

Mme Wagron ,ministre délégué au logement, évoque une interdiction de location des passoires énérgétiques (catégorie G) à partir de 2023. Soit 90000 logements sur les 4,8 millions récensés comme devant être rénovés !!!

Les élus locaux savent bien les délais nécessaires pour monter des programmes , obtenir les financements , trouver les entreprises en capacité d'assurer des travaux dans de tels délais . 

La ministre ne dit pas comment seront financés les logements de substitution dans un pays qui a vu s'effondrer la construction locative depuis 2017 ?

Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent !!!

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15 janvier 2021

Cheval dans la Ville (4)

Après la fougueuse Ariane la ville de Notre Dame d'Oé  allait acquérir un nouveau percheron nommé Etna .

Elus et agents s'étaient cette fois adressés au plus renommé des haras de France : Le Haras du Pin  dans l'Orne. L'employée communale en charge du parc animalier communal avait effectué sa formation dans cet établissement prestigieux et connaissait ses responsables .

Ce fut l'occasion d'un nouveau déplacement pour faire connaissance avec Etna, découvrir les installations du haras , effectuer une promenade en calèche dans le parc et la forêt . 

Beaucoup plus docile que la jument précédente Etna reprit l'ensemble des activités de ses prédecesseurs . De nouveaux projets allait naitre avec notamment la collecte du verre chez les personnes âgées sans moyen de locomotion . Leur évitant ainsi de se déplacer vers les conteneurs de collecte sélective . Une démarche mise en place par le CCAS présidée par M.Gransagne, qui allait séduire les bénéficiaires , très satisfaits d'une telle visite mensuelle. Un projet que nous avions étudié pour un éventuel développement dans les quartiers anciens de Tours où foisonnent les bars et restaurants très consommateurs de verre.

Etna allait aussi participer au Carnaval des enfants en 2019 avec un superbe déguisement . 

Le déplacement au haras du Pin avait permis de réflechir à d'autres usages comme le balayage des voiries avec du matériel spécifique . Les investissements étaient programmés et devaient être subventionnés par le Conseil régional dans la continuité des Plans Climat territoriaux et des contrats passés entre la Région et la métropole . Ces projets entraient pleinement dans la volonté de développer les circulations douces et la lutte contre le réchauffement climatique .

Malheureusement Etna rencontra des problémes de santé et des difficultés à être ferré . Il serait atteint de fourbure. 

En 2021 il sera mis fin à cette belle aventure qui apportait un peu de rêve dans cette commune péri urbaine .

Clap de fin !

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La collecte hippomobile des déchets. Un vrai avenir écologique dans nos villages 

14 janvier 2021

Cheval dans la Ville (3)

Suite et pas fin ...

Après la mise au repos d'Hardy et Gouverneur , le conseil municipal décida de poursuivre ce beau projet et se mit en quête d'un nouveau cheval . Nous allions poursuivre notre partenariat avec les Haras nationaux à qui nous avions confié la recherche d'un nouvel animal adapté au travail en zone urbaine .

Le Haras de Blois ayant été fermé en 2006 c'est une antenne d'Amboise qui proposa ses services . 

Lors d'un après midi sur le terrain élus et agents municipaux concernés allaient découvrir Ariane . Une jeune jument bretonne que les Haras nous conseillaient d'acheter . Elle nous fut présentée dans divers  exercices pour démontrer sa docilité et sa bonne adaptation aux travaux qu'elle aurait à effectuer en Oésie . Elle fut testée dans des situations pouvant susciter des peurs chez l'animal ( notamment en situation bruyante) . 

L'affaire fut conclue et Ariane put rejoindre l'écurie municipale .

Après quelques mois de service Ariane révéla un caractère et un comportement impétueux . La jeune jument dont l'activité physique était sans doute insuffisante ne supportait pas d'être à l'arrêt . Une posture pourtant nécessaire quand les agents utilisaient ses services pour arroser, ramasser des feuilles ou des branchages . Il devenait de plus en plus difficile de l'approcher le matin pour l'arnacher . 

Le haras fut appelé à la rescousse . Ariane fut reprise en main lors de stages à Amboise . Malheureusement le dressage un peu vigoureux qui lui fut proposé ne devait rien arranger . 

Araine provoqua deux accidents : en ruant dans ses brancards elle brisa le pied de sa meneuse - en démarrant à toute allure pour aller défoncer la cloture d'un pavillon .Le principe de précaution imposait de prendre des décisions .

Malgré les conseils avisés des Haras nationaux le cheval recruté comme agent territorial ne pouvait convenir  pour des activités en ville notamment avec des enfants .

Ariane fut revendue à un meneur d'attelage dans le Massif Central . Les dernières nouvelles reçues confirmaient que la Bretonne se portait bien et que ses nouvelles activités ( plus fatigantes) l'avaient rendue plus docile ...

A suivre 

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La belle Ariane lors des essais aux haras nationaux d'Amboise 

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Sur le départ vers l'écurie oésienne 

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Travaux d'entretien et mariages au programme de la jument bretonne 

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Les potins de la com...maire
  • Après 31 ans de mandat de maire à Notre Dame d'Oé, 20 ans de mandat métropolitain mes amis, mes proches m'ont demandé de publier quelques souvenirs et anecdotes sur la vie quotidienne d'un élu. des expériences, des histoires vécues, des événements locaux..
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