Mutualisation

Lors de la création de la communauté d'agglomération puis de la métropole s'est posée la question du transfert des personnels communaux à la nouvelle intercommunalité . 

Le transfert des compétences entrainait de fait le transfert des agents qui assuraient ces missions pour le compte des communes membres . Ce fut le cas en 2001-2003 notamment avec le regroupement des personnels en charge de la collecte des déchets  ou de l'assainissement des eaux usées . Les plus gros effectifs de l'agglomération nouvelle . En 2017 avec la création de la métropole ce sont 700 agents supplémentaires qui ont quitté leurs communes respectives pour passer sous la responsabilité intercommunale .

La construction intercommunale  avait pour objectif notamment de partager des individius, mais aussi du matériel afin d'optimiser les services et améliorer la rentabilité . Mais jusqu'où ?

Dans le cadre des débats sur "la mutualisation" certains élus de la métropole souhaitaient opérer un regroupement général des services dans de nombreux domaines qui ne relévaient pas forcément des compétences intercommunales . Nous déjà avons évoqué le souhait de création d'une cuisine centrale d'agglomération pour les restaurants scolaires, ou bien encore le regroupement des centres de loisirs  dans 4 établissements d'agglomération ... 

Il fut question aussi de "pôles territoriaux "pour les services techniques en charge des espaces verts , de la voirie, des bâtiments communaux . L'expérience fut lancée avec des communes volontaires du canton de Ballan Miré. Avec un seul atelier intercommunal, un seul lieu d'embauche et de direction pour 4 ou 5 communes .C'est pourquoi les communes avaient été invitées à retarder tout investissements sur les ateliers et matériels communaux .

La plupart des communes furent très réticentes à ces propositions qui conduisaient à une perte progressive de responsabilités pour les maires concernées . Le "grand format" est il une garantie d'efficacité par rapport à celle d'équipes de proximité gérées directements par les élus communaux ?

Certaines communes y trouvèrent l'occasion de se séparer de personnels peu performants et virent d'un bon oeil le moyen de les refiler à l'intercommunalité . Les communes plus petites , qui ne comptaient qu'un très faible effectif, pouvaient elles aussi y trouver un intérêt.

Notre Dame d'Oé  s'était montrée très pragmatique en attendant une évaluation sérieuse de ces démarches de mutualisation . Elle s'était engagée notamment dans l'étude d'une police intercommunale avec des communes voisines ,( qui devait aboutir avec Chanceaux en 2021), sur une compétence qui ne relévait pas de la Métropole .

Jusqu'ou concilier compétences et efficacités aux services des habitants sur le terrain ?