Malfaçons ...
Valérie, directrice générale des services , pourrait rédiger de volumineux ouvrages sur ses déboires avec les entreprises du bâtiment concernant les divers chantiers de constructions et de rénovations que nous avons pu conduire . Le summun fut atteint sur le projet de la Grange aux Livres . Une ancienne grange située en centre bourg , utilisée par le passé par un carrossier. Pour la sauver d'une ruine certaine , la ville avait racheté ce patrimoine et rénové la toiture en attendant d'y trouver un usage . Nous allions décider quelques années plus tard d'y implanter une petite bibliothèque municipale et une salle de réunion-exposition à l'étage .
L'aventure allait commencer par une série de malfaçons lors des travaux :
- l'architecte dut faire reprendre le positionnement de fenêtres de toit avec vue plongeante chez les voisins . Implantation non respectée.
- impossibilité d'installer les huisseries et baies vitrées . La chape en béton du plancher bas avait été conçue trop haute . Il fallut baisser son niveau sur toute la surface ...au marteau piqueur ...
- plainte d'une entreprise de peinture qui avait observé que son concurrent, retenu pour les travaux ,ne respectait pas les régles de sécurité minimale . Un haut mur extérieur était peint à l'aide d'une échelle alors que des échafaudages s'imposaient
- non respect des raccords pour le revêtement de sol en PVC
Le comble fut atteint quand un transport exceptionnel livra l'escalier métallique extérieur ....que les ouvriers s'efforcérent d'implanter pendant plusieurs heures.. .Avant de s'apercevoir que l'ouvrage livré était destiné à un chantier ...en région parisienne .
Impensable ?? Et pourtant !! Les difficultés se poursuivirent bien après l'inauguration et la réception du bâtiment . Des fuites d'eau apparurent sur la terrasse et dans la salle d'exposition , pris en charge au titre de la garantie décennale .
La profession alertée sur ces problémes à répétition sur quasiment tous les chantiers , se défausse régulièrement de ses responsabilités sur les élus qui ne choisiraient pas les bonnes entreprises . Les procédures d'appel d'offre sont mises en cause dés lors que les municipalités retiendraient les entreprises les "moins disantes" ( les tarifs les plus bas) au détriment des " mieux disantes " susceptibles d'apporter une prestation de qualité . Malheureusement notre longue expérience permettra de démontrer que le choix d'entreprises locales et reconnues ne permet pas d'éviter ce type de problèmes . Au côté d'entreprises extrémement compétente beaucoup ont semble t'il des difficultés à recruter du personnel qualifié permettant d'assurer un travail dépourvu de tout reproche . On y reviendra dans une prochaine publication ....quand il fut question de rénover le chateau de Mazières qui deviendra mairie .